Festival BD Ferney-Voltaire 2025 : Les invités

Borris,

de son vrai nom Boris Joly-Erard, est un auteur et illustrateur français de bandes dessinées. Diplômé d’une maîtrise en arts plastiques, il débute sa carrière en publiant des BD animalières dans le fanzine PLG, puis contribue à des ouvrages collectifs aux éditions Petit à Petit. En 2003, il s’aventure dans la science-fiction en collaborant avec Alain Damasio, réalisant une soixantaine d’illustrations pour le lancement de « La Horde du Contrevent » aux éditions La Volte. Son premier album, « Lutte Majeure », scénarisé par Céka, est publié chez Casterman en 2010. En 2018, il coécrit « Charogne » avec Benoît Vidal, un album récompensé par le Prix Polar du meilleur one-shot BD au festival de Cognac en 2018 et le Prix Quais du Polar à Lyon en 2019. En 2022, il publie « Albert Londres doit disparaître ». Parallèlement, Borris réalise des illustrations pour l’édition et la presse, enrichissant ainsi le paysage de la bande dessinée contemporaine.

 

Le secret de son dernier reportage.
Quand, en décembre 1931, Albert Londres embarque pour la Chine, nul ne sait vraiment ce qu’il part y faire. Aucun journal ne l’y a envoyé et ses concurrents se demandent ce qu’il va bien pouvoir rapporter comme scoop alors que Shanghai est au ceur du conflit sino-japonais. Après ses reportages qui ont fait grand bruit sur le bagne de Cayenne, sur la traite des Blanches en Argentine ou sur le traitement indigne des internés en hôpitaux psychiatriques, c’est un trafic d’armes et d’opium qu’Albert Londres va mettre au jour en Asie. Mais les révélations que s’apprête à faire le journaliste, « de la dynamite » de son propre aveu, dérangent en plus haut lieu, à commencer par l’amirauté de la Marine française, qui est impliquée dans ce trafic (qui sera connu plus tard sous le nom de French Connection !). Aussi, sa disparition dans le naufrage du Georges Philippar à son retour de Chine en mai 1932 laisse planer le doute sur le caractère accidentel de sa mort. Surtout quand on sait que ses amis, les époux Lang-Willar à qui il s’était confié sur le contenu de son reportage, vont périr accidentellement avant de pouvoir faire éclater au grand jour ce scandale d’État.
Entre biopic et fiction, Albert Londres doit disparaître est une proposition possible de Frédéric Kinder et Borris sur la fin tragique de celui qui, aujourd’hui encore, est considéré comme le premier grand reporter de l’Histoire.

Sa mort va leur faire vivre un enfer

Quelque part dans un petit village de montagne en Provence. Le maire Joseph, homme bienfaiteur et aimé de tous, vient de mourir. Comme il est du devoir du peuple de lui donner un dernier adieu digne de ce nom, quatre hommes sont missionnés pour transporter le cercueil auprès du curé afin qu’il donne sa bénédiction. Mais ce ne sera pas une partie de plaisir. La route pour l’église est difficile, elle passe par des chemins de montagne escarpés, ce qui attise les rivalités au sein du groupe.

 

 

1941. L’armée allemande lance l’Opération Nordlicht (« Aurore Boréale ») : la prise par les nazis de la ville de Leningrad (aujourd’hui Saint Pétersbourg). L’entreprise s’avérant vite impossible, l’attaque se transforme en siège, le plus long sans doute de toute l’Histoire : du 8 septembre 1941 au 18 janvier 1944, soit 900 jours ! Il fera 1 800 000 morts – mais jamais la ville ne tombera… C’est une partie de l’histoire de ce siège – et surtout de la résistance héroïque qu’opposèrent les Russes à leurs envahisseurs – que raconte Lutte Majeure, à travers un épisode presque dérisoire mais néanmoins hautement symbolique survenu en 1942 : l’ordre formel donné par Staline de reformer l’orchestre symphonique de la ville et de lui faire interpréter publiquement la 7e symphonie de Chostakovitch dans la ville assiégée, afin de galvaniser le patriotisme de la population. On savourera le titre choisi pour l’album par Céka et Boris Joly à la lumière du titre complet de cette oeuvre musicale : 7e symphonie « en ut majeur »… L’entreprise, à la limite de l’absurde, atteindra néanmoins ses objectifs : créer un petit moment d’éternité qui réussit, le temps de quelques mesures, à faire oublier toutes les privations aux assiégés. Et proclamer à la face du monde d’alors que l’URSS ne baisserait jamais les bras face à l’agression nazie. Voici donc, sous la forme d’une brillante fiction animalière, un fragment d’Histoire pure – en même temps, tout simplement, qu’une grande histoire en bande dessinée.

Halim,

Né en 1977 à Rouen, Halim Mahmoudi est un auteur, illustrateur et scénariste français d’origine algérienne. Après des études en arts graphiques et design à l’Université d’Amiens, il se consacre au dessin de presse et à la bande dessinée. Son premier album, « Arabico », publié en 2010, est sélectionné parmi les 10 meilleures BD d’actualité pour le prix France Info. En 2014, il publie « Un monde libre », un roman graphique salué pour sa portée citoyenne, dont des planches sont exposées au Musée national de l’Histoire de l’Immigration. En 2017, il propose « Petite Maman », une œuvre intimiste et émouvante (Prix Arouet de la BD en 2018). Parallèlement, Halim Mahmoudi anime des ateliers d’illustration et de scénario, et collabore avec divers journaux et associations. Son travail aborde souvent des thématiques sociales et politiques, reflétant son engagement et sa sensibilité artistique.

 

Un regard sensible et documenté, tendre et précis sur Falloujah.

Feurat est journaliste. En 2003, il part en reportage en Irak, à Falloujah. Mais Falloujah c’est aussi la ville de son enfance, la ville parcourue par un fleuve dont il porte le nom.
Le présent et le passé, le professionnel et le personnel s’éclairent réciproquement… Une autre Irak affleure, humaine, colorée, complexe, vivante. Une ville qui vit, malgré tout, riche de son histoire, de sa culture, de ses traditions et de ses habitants.

Lorsque Brenda vient au monde, sa mère, Stéphanie, a 15 ans, et son père s’est déjà éclipsé. Négligée, Brenda grandit pourtant vite et apprend à se débrouiller seule. Malgré les brimades et les punitions injustes dont elle est victime, elle souhaite voir sa mère heureuse et s’occupe d’elle du mieux qu’elle le peut, à tel point que les rôles s’en trouvent inversés, Brenda devenant la « petite maman » de sa mère.

 

 

Après avoir vécu des drames personnels violents au coeur de la cité dans laquelle il vit avec sa famille, Khalil, devenu adulte, se plonge dans l’écriture et la course pour s’échapper du ghetto et aller vers un monde libre

Laura Iorio

née le 14 juin 1982 à Frosinone, en Italie, est une illustratrice et auteure de bande dessinée reconnue. Passionnée de dessin dès son plus jeune âge, elle hésite un temps entre une carrière de chanteuse de jazz et celle de dessinatrice, avant de se tourner vers l’illustration. Après des études à l’École Internationale de Bande Dessinée de Rome, elle publie en 2009 son premier album, « June Christy », en collaboration avec Roberto Ricci et Giancarlo Di Maggio, rendant hommage à la chanteuse de jazz éponyme. En 2016, elle coécrit et illustre « Le Cœur de l’Ombre » avec Marco Cosimo d’Amico et Roberto Ricci, une œuvre saluée pour sa profondeur narrative et sa qualité artistique. Parallèlement à la bande dessinée, Laura s’illustre dans le domaine de l’illustration et participe à diverses expositions collectives en France et aux États-Unis. Son style distinctif et sa capacité à capturer des émotions complexes font d’elle une figure marquante de la scène artistique contemporaine.

 

Printemps 1666, la peste sévit à Londres. À quelques centaines de lieues dans un village de la campagne anglaise, un jeune lord désargenté, Hayden Springworth, est fasciné par un phénomène météorologique jusqu’alors inexpliqué : les arcs-en-ciel. Hayden part à l’aventure dès qu’il en aperçoit un car Poppy, sa vieille nourrice irlandaise, lui a assuré que de monstrueux lutins, les Leprechaun, cachent des chaudrons remplis d’or au pied de ces arcs colorés. Cette vision empreinte de légende et de magie va se confronter à la réalité quand Hayden fait la connaissance d’Isaac Newton, qui lui expose ses travaux en cours sur la lumière. Bientôt, la rigueur scientifique balaye toutes les peurs de l’adolescent et alimente sa soif de connaissance. Envoyé dans le Béarn pour devenir maître-frappeur …
Source : Dargaud

 

Luc a 10 ans, et il a peur de tout, surtout de l’Uomo nero, sombre héros d’une berceuse que lui chante sa grand-mère italienne. « Idioties ! » s’exclame son père. Pourtant, Luc n’a peut-être pas tort d’avoir peur… Avec ce one shot, Marco Cosimo d’Amico nous plonge au tréfonds de nos terreurs enfantines. Un voyage entre le merveilleux et l’univers des cauchemars que Roberto Ricci et Laura Iorio mettent en scène comme un théâtre d’ombres aux ambiances fantasmagoriques.
Source : Dargaud
La biographie de June Christy, écrite par Bruno Théol, illustrée par Laura Ioro, accompagnée de 2 compact discs.
June Christy remplace Anita O’Day dans l’orchestre de Stan Kenton en 1945. En 1946, 1947, 1948 et 1950, elle est élue « best female vocalist with a big band » par Down Beat. Son premier album solo, Something Cool (1953-1955), dirigé et arrangé par Pete Rugolo est un classique du jazz cool et un chef d’oeuvre de sensualité. Les deux CD de cet album couvrent les douze années essentielles de la carrière de June et montrent tour à tour la chaleur d’une voix mélodieuse et sensuelle dans les balades, la maîtrise et le rythme dans les titres up tempo.

 

Nicolas Keramidas

est un auteur de bande dessinée français né en 1972. Passionné par le dessin dès son enfance, il intègre l’école des Gobelins et débute sa carrière dans l’animation chez Disney. Après plusieurs années dans ce domaine, il se tourne vers la bande dessinée et publie Luuna en 2002 avec Didier Crisse. Son style dynamique et expressif séduit rapidement le public. Il collabore ensuite avec des auteurs comme Lewis Trondheim sur Mickey’s Craziest Adventures et Donald’s Happiest Adventures. Son travail, souvent marqué par un trait fluide et un humour décalé, lui vaut une reconnaissance dans le milieu. Artiste polyvalent, il explore également des univers plus personnels, comme dans Amitié étroite. Toujours en quête de nouveaux défis, il continue d’enrichir le monde de la BD avec son talent et sa créativité.

 

Nicolas Keramidas est atteint d’une malformation cardiaque à la naissance, la tétralogie de Fallot, ce qui l’oblige à subir une opération délicate et surtout inexpérimentée en 1973 : il devient ainsi le premier bébé en France à être opéré à coeur ouvert. 43 ans plus tard, lorsque son coeur s’emballe sur un terrain de foot, le mal se réveille et le conduit vers une nouvelle opération à coeur ouvert. Une expérience angoissante et douloureuse qu’il parvient à surmonter avec sa femme, Chloé, qui, comme lui, a tenu un carnet au jour le jour. C’est à partir de ces notes qu’il retrace en détails toutes les étapes de cette descente aux enfers médicale jusqu’à sa sortie définitive de l’hôpital.

 

Mickey’s Craziest Adventures est une histoire oubliée qu’auraient retrouvé par hasard Lewis Trondheim et Nicolas Keramidas. Une série d’épisodes en une planche parus en 1965 qui, mis bout à bout, forment une histoire au long cours… Sauf qu’ils n’ont pas pu en retrouver l’intégralité ! Les auteurs ont donc été contraints de nous proposer un fac-similé « incomplet » qui, dans un tour de force narratif, nous fait jouer à imaginer les séquences manquantes. Quoi qu’il en soit, ils livrent une histoire qui se lit d’une traite, où humour et aventure se conjuguent à la perfection !
Un matin comme les autres : Donald se lève de la patte gauche et reçoit un appel de Picsou. Après leurs aventures aux quatre coins du monde avec Mickey, son oncle a besoin de lui pour une nouvelle chasse au trésor. Mais Donald se rend compte que, peu importe l’étendue des richesses qu’il lui envoie chercher, son oncle ne sera jamais satisfait. Picsou a beau être un vieux canard pingre et acariâtre, il veut la même chose que tout le monde : le bonheur. Aussi décide-t-il d’envoyer son neveu à la recherche de cet inestimable trésor ! Mais pour le colérique et malchanceux Donald, trouver le secret du bonheur semble mission impossible…

 

Philippe Larbier

né le 4 août 1965 à Marans en Charente-Maritime, est un dessinateur et scénariste de bandes dessinées français. Il débute sa carrière en 1989 en tant que dessinateur de presse pour le quotidien régional La Nouvelle République du Centre-Ouest, signant alors sous le pseudonyme Péhel. En 1992, il entame une collaboration avec Le Journal de Mickey, marquant son entrée dans l’univers de la bande dessinée jeunesse. Au fil des ans, il travaille avec divers éditeurs, notamment Delcourt, où il participe à des séries humoristiques telles que « Les Blagues belges » et « Les Blagues de retraités ». En 2010, il rejoint Bamboo Édition en dessinant « Les Fondus du jeu ». Cependant, c’est en 2012 qu’il connaît un succès notable avec la série « Les Petits Mythos », créée en collaboration avec le scénariste Christophe Cazenove. Cette série humoristique revisite la mythologie et compte actuellement 14 tomes. Parallèlement, Philippe Larbier a également scénarisé des albums tels que « Les Énigmes de Léa » et « Les Châteaux de la Loire ». Son parcours témoigne d’une polyvalence et d’une passion pour la bande dessinée, tant dans le dessin que dans l’écriture.

 

Les Petits Mythos est une série de bandes dessinées humoristiques françaises, dont le premier album est paru en 2015.

La mythologie grecque revisitée par un humour légendaire !
Il existe un pays où les êtres sont légendaires. Où des gens mi-hommes mi-animaux côtoient des demi-dieux. Où certains ont une force surhumaine et où d’autres transforment en or tout ce qu’ils touchent.
C’est ici qu’habitent Atlas, Hercule, le Minotaure, Aphrodite et tous les autres petits Mythos, au pied d’une Olympe dirigée par un Zeus au bord de la dépression.
Mieux que Mythique.com pour faire des rencontres, garanti pure Grèce animale, tournez les pages de cet album et entrez vous aussi dans la légende.

 

Mickey’s Craziest Adventures estLéa est la fille la plus perspicace de son école. Tellement perspicace que ses amis se demandent même si elle n’a pas un sixième sens. C’est vrai qu’aucun détail ne lui échappe et qu’elle ne croit pas toujours ce qu’on lui dit. Comment fait-elle ? En fait, Léa a juste le sens de l’observation.
Chenonceau, Chambord, Chinon, Amboise, Blois, Ussé, Langeais… Des architectures formidables, du mobilier splendide, des toiles et des tapisseries uniques ne sont pas, loin s’en faut, le seul intérêt des châteaux de la Loire. Dans chacun d’entre eux se sont déroulés tant de faits historiques ! Tant de rois, de reines, de grands personnages s’y sont croisés, y ont comploté, s’y sont aimés, qu’il fallait bien une visite plus que privée pour vous en faire profiter.

 

José-Luis Munuera

est un auteur de bande dessinée espagnol, né en 1972 à Lorca. Passionné par le dessin depuis son enfance, il étudie aux Beaux-Arts avant de se lancer dans la bande dessinée. Il se fait connaître en France grâce à sa collaboration avec Joann Sfar sur la série Les Potamoks puis Merlin. Son style dynamique et expressif séduit rapidement le public. En 2004, il reprend Spirou et Fantasio aux côtés de Jean-David Morvan, apportant une touche moderne aux aventures du célèbre groom. Il signe ensuite des œuvres marquantes comme Le Signe de la Lune et Zorglub, où il mêle humour et action. Munuera collabore avec divers scénaristes, affirmant son talent dans des genres variés. Il reste une figure incontournable de la BD franco-belge.

 

Perdue dans le parc de Kensington après la fermeture des portes, la petite Maimie Mannering croise la route de fées menaçantes avant de faire la connaissance de Peter, un garçon capable de voler qui lui parle d’une île où les enfants ne grandissent pas. Ce dernier voudrait la faire rester pour s’amuser avec elle mais la petite fille souhaite rentrer chez elle. Elle doit alors résoudre une énigme.

 

Zandra, 16 ans, sort d’une séance de cinéma avec son petit ami, André, lorsque des zorgbots leur tombent dessus et l’enlève… pour la ramener de force chez son père, Zorglub. La conversation qui s’ensuit ne plaît guère à la jeune fille et ne tarde pas à s’envenimer. Jusqu’à ce que, en colère et par erreur, Zorglub déclenche un rayon laser qui transforme une ville entière en île. Alors que le génial inventeur tente de se faire pardonner auprès de son enfant et que le malheureux André échappe tant bien que mal aux robots tueurs pour retrouver Zandra, un politicien vexé de s’être vu refuser la vente d’un rayon « séparatiste » attaque la base avec des soldats armés. Et pour ne rien arranger, Zandra découvre la vérité sur ses origines, une vérité qu’elle aurait préféré ne pas avoir à entendre. Rien ne va plus au pays du Z !
Source : Dupuis

Une petite ville d’Espagne, dans les années 1920. Isolés, les habitants de cette campagne, proche d’une immense forêt, vivent encore avec les croyances d’un monde ancien. C’est ici que vit Artemisa, une jeune fille qui développe une attirance inexplicable pour la lune. C’est aussi dans cette forêt qu’un drame va se nouer.

Source : Dargaud

 

Roberto Ricci

né le 21 septembre 1976 à Rome, est un dessinateur et coloriste italien de bande dessinée. Initialement passionné par la musique, il doit renoncer à une carrière musicale en raison d’une tendinite chronique. Il se tourne alors vers le dessin et intègre l’École internationale de Bande Dessinée de Rome. À sa sortie, il publie des histoires courtes dans le magazine américain « Heavy Metal ». Au début des années 2000, il collabore avec Philippe Saimbert sur la série « Les Âmes d’Hélios », inspirée de « 1984 », « Dune » et « Alien », qui lui vaut le prix « Coup de cœur » du Festival Bédéciné d’Illzach en 2008. Par la suite, il travaille sur divers projets, dont « Moksha », « L’Ombre du temps » et « Delta ». Entre 2011 et 2021, il dessine la série « Urban », publiée chez Futuropolis. En 2016, il co-signe « Le Cœur de l’ombre » avec Laura Iorio et Marco Cosimo d’Amico, publié chez Dargaud. Son style est influencé par des artistes tels que Juan Giménez et Moebius.

 

Dans un futur pas si lointain, nous sommes conviés à Monplaisir, le dernier lieu de loisir offert à une humanité en train de se reconstruire. Tout y fait l’objet d’un jeu… même la mort. Avec Urban (5 tomes), Luc Brunschwig pointe du doigt les dérives d’une société où le divertissement devient un enjeu sociétal. Roberto Ricci donne vie à ce monde dans un style qui rappelle le meilleur Gimenez. Une intégrale compacte, au format comics et au prix accessible, complétée par une postface inédite de Luc Brunschwig et des recherches graphiques de Roberto Ricci.

 

Printemps 1666, la peste sévit à Londres. À quelques centaines de lieues dans un village de la campagne anglaise, un jeune lord désargenté, Hayden Springworth, est fasciné par un phénomène météorologique jusqu’alors inexpliqué : les arcs-en-ciel. Hayden part à l’aventure dès qu’il en aperçoit un car Poppy, sa vieille nourrice irlandaise, lui a assuré que de monstrueux lutins, les Leprechaun, cachent des chaudrons remplis d’or au pied de ces arcs colorés. Cette vision empreinte de légende et de magie va se confronter à la réalité quand Hayden fait la connaissance d’Isaac Newton, qui lui expose ses travaux en cours sur la lumière. Bientôt, la rigueur scientifique balaye toutes les peurs de l’adolescent et alimente sa soif de connaissance. Envoyé dans le Béarn pour devenir maître-frappeur …
Source : Dargaud
Luc a 10 ans, et il a peur de tout, surtout de l’Uomo nero, sombre héros d’une berceuse que lui chante sa grand-mère italienne. « Idioties ! » s’exclame son père. Pourtant, Luc n’a peut-être pas tort d’avoir peur… Avec ce one shot, Marco Cosimo d’Amico nous plonge au tréfonds de nos terreurs enfantines. Un voyage entre le merveilleux et l’univers des cauchemars que Roberto Ricci et Laura Iorio mettent en scène comme un théâtre d’ombres aux ambiances fantasmagoriques.
Source : Dargaud

 

Michel Rodrigue

est un scénariste et dessinateur de bande dessinée français, né en 1961. Passionné par l’illustration et l’histoire, il commence sa carrière en travaillant sur des albums humoristiques et historiques. Il se fait notamment connaître pour avoir repris la série Clifton, célèbre BD franco-belge, après Turk et De Groot. Il collabore également à des séries comme Les nouvelles aventures de Cubitus, prolongeant l’œuvre de Dupa. Son style, alliant dynamisme et humour, séduit un large public. En parallèle, il s’intéresse à la transmission du savoir en enseignant le dessin et la narration graphique. Son travail reflète un amour du détail et un respect des traditions de la BD classique. Toujours actif, il continue de participer à divers projets éditoriaux.

 

La série raconte les histoires de Cubitus, gros chien blanc débonnaire doué de parole. Cubitus vit dans une maison de banlieue avec son maître Sémaphore, marin à la retraite, et son voisin Sénéchal, son ennemi juré (bien qu’il arrive que ce dernier soit son meilleur ami ou son compagnon de route). 
Le fourbe Sénéchal a dérobé le crayon magique du dessinateur, Michel Rodrigue. Il a quitté l’univers de la série pour se cacher avec son butin dans les pages d’une autre BD. Pour le retrouver, Cubitus et Sémaphore se lancent dans un voyage périlleux au coeur des aventures d’autres héros tels que Lucky Luke, Michel Vaillant… Source : Le Lombard & Wikipédia

 

Cette intégrale reprend les albums : « Jade », « Lune noire », « Élémentaire, mon cher Clifton » et « Balade irlandaise ».

On a beau être un parangon de flegme et de bonne éducation « Made in Great Britain », on n’en reste pas moins un homme de chair et de sang ! Bob de Groot aux scénarios et Michel Rodrigue aux dessins assurent une très belle reprise de « Clifton » avec l’ajout d’un nouveau personnage non dénué de charme : Jade, nouvelle associée du colonel-détective.

Source : Le Lombard
BD sur Histoire de la ville Roquebrune sur Argens (83) et ses environs, éditée par Rayclame, organisateur du festival BD, sur la période du moyen-age à l’époque moderne.